« Appliquer la sobriété énergétique lors des stationnements prolongés des trains. »
Le chiffre :
Economiser 7% de l’énergie consommée.
Constat :
La consommation des trains à l’arrêt représente environ 21% de toutes les énergies de traction confondues de SNCF (30% chez TER, 26% chez Transilien, 9% chez TGV-Intercités).
L’éco-stationnement consiste à limiter les temps de maintien en service au strict besoin de la maintenance et de l’exploitation commerciale.
Principe :
Initiés chez SNCF TER, puis étendus dans les autres activités, une méthode et des outils permettent aux entités opérationnelles en Technicentre comme en Direction de Ligne, d’éteindre plus souvent les rames. La démarche Bottom-up repose sur trois leviers : mesurer (les temps de maintien en service ainsi que les consommations à l’arrêt), embarquer les agents sur la nécessité d’agir, et agir en améliorant les gestes métiers et l’organisation du travail.
Périmètre :
Toutes les circulations ferroviaires.
Facteur de réussite :
Pour les établissements, atteindre rapidement le niveau de maturité permettant d’être en maîtrise du sujet (mesurer, embarquer et agir) et au final, atteindre l’objectif de réduction de la consommation d’énergie.
Facilité de mise en oeuvre :
Déploiement et accompagnement de la démarche par l’ensemble de la ligne managériale avec le soutien des entités support.
Planification :
2020-2025.
Financement :
Démarche avant tout opérationnelle nécessitant peu d’investissement et beaucoup d’engagement des équipes.
Retour sur investissement :
Rapide, du fait de l’absence d’investissement. Baisse de la consommation d’énergie de traction de 7% et des émissions de GES afférentes.
Cette fiche de bonne pratique est issue du livre blanc décarbonation FIF/SNCF que vous pouvez retrouver dans son intégralité ci-dessous :
Stephane CHWALIK
stephane.chwalik@sncf.fr
www.sncf.com/fr