« La mobilité, enjeu de service public, est l’une des réponses aux défis sociaux et économiques actuels. »
Le chiffre :
Seulement 9 % de la population rurale utilise les transports collectifs pour effectuer les trajets du quotidien.
Constat :
Pour répondre aux besoins de mobilité tout en luttant contre le réchauffement climatique, les pouvoirs publics souhaitent faire du chemin de fer la colonne vertébrale des transports du quotidien. Ce choix implique que le ferroviaire irrigue l’ensemble du territoire.
Porter les innovations « train léger » et « train très léger » pour proposer des solutions adaptées afin de faire vivre les lignes les moins exploitées et à faible potentiel (environ 9 000km). Cette ambition se concrétise déjà, entre autres, par les projets :
• « Train léger innovant » : plus adapté aux besoins de certaines petites lignes avec ses 60 places assises et disposant d’une motorisation électrique et d’un stockage d’énergie embarqué par batterie pour réduire les émissions de CO2,
• Draisy : petit train modulaire de 80 voyageurs dont 30 places assises destiné aux lignes ou aux segments de lignes de moins de 100 kilomètres à faible trafic et qui offrira une souplesse d’usage (arrêts « à la carte»),
• Flexy : capable de rouler à la fois sur rail et sur route, la navette (14 places) ultra légère s’adressera en priorité aux petites
lignes ferroviaires fermées, dont la longueur varie entre 10 et 30 km et qui offre un potentiel de trafic trop faible pour justifier une desserte purement ferroviaire.
Principe :
La capacité actuelle des TER est souvent «sous utilisée », générant des surcoûts d’exploitation et de maintenance. Le principe est de développer des solutions de train avec une exploitation et des capacités de transport pouvant s’adaptér au juste besoin de chacun des territoires. Plus léger qu’un TER actuel, les trains légers solliciteront moins la voie, réduiront les frais de maintenance, et seront plus économiques. Le projet est piloté par un consortium de onze entreprises : SNCF, Thales, Texelis, CAF, Wabtec, Alstom, Railenium, Ferrocampus, Capgemini, Cerema et Ektacom.
Facilité de mise en oeuvre :
Atteinte des objectifs d’économies d’énergies et d’exploitation pour les circulations pilotes.
Planification et périmètre :
2025 – 2026 : premières expérimentations.
2029 : objectif de mise en circulation des premiers trains.
Financement :
90 M€.
Retour sur investissement :
Sera établi après les expérimentations. Projet qui doit favoriser le report modal et éviter les GES afférents.
Cette fiche de bonne pratique est issue du livre blanc décarbonation FIF/SNCF que vous pouvez retrouver dans son intégralité ci-dessous :
François AGOYER
francois.agoyer@sncf.fr
www.sncf.com/fr